mardi 27 avril 2010

Guatemala - Antigua - Chichicastenango - Lac Atitlan - Tikal - Flores -


Taca Air lines, une compagnie sérieuse.



Une plaquette publicitaire qui se veut rassurante...si l'on veut ! L'homme armé fait partie du paysage ici. Si on lit les conseils de sécurité de l'ambassade sur le site dédié, on part en courant !






Mardi 27 avril 2010.


Nous sommes arrivés hier soir à 20h20 à l'hôtel "Aurora" à Antigua. Une belle bâtisse historique construite autour d'un grand patio nanti d'un beau jardin avec fontaine.





Dés notre arrivée à l'aéroport "Aurora" (du nom de l'ancienne finca - ferme - sur les terrains desquels il a été édifié ), nous avons quitté la capitale polluée, sans grand intérêt, et nous avons prix un taxi "blanco" pour un trajet de 45 minutes. Quelques pas dans le centre ville d'Antigua - parc central - , un repas au son de musiques locales prodiguées par un talentueux guitariste et nous plongeons dans les bras de Morphée. La journée a été rude.


Le lendemain, nous débutons la visite de la ville coloniale peuplée de 45 000 âmes. "La Antigua" est classée au patrimoine culturel et historique de l'humanité. Une petite cité de style baroque chargée d'histoire ou règne une certaine sérénité. Une ville typée comme sa population où nous croisons, au hasard des rues, quelques indiens descendants mayas en costume traditionnel et surtout peu de touristes en ce jour. La ville est cosmopolite néanmoins.La ville, entourée des volcans Fuego, Agua, et Acatenango, a subi de nombreux cataclysmes (tremblements de terre, inondations, incendies) depuis sa fondation en 1543.
Le Guatemala - 14,5 millions d'habitants -, grand comme un cinquième de la France, possède 36 volcans dont 3 encore en activité.




















Une belle architecture d'inspiration espagnole.









Des rues pavées de pierres. Le temps semble s'être arrêté.













Cette ville a été détruite dans son passé par trois tremblements de terre. Elle a été reconstruite à chaque fois.










Une ville empreinte d'un certain charme. De nombreux jardins sereins dans des patios. Il faut prendre le temps de la découvrir !















Demain, nous quittons cette cité de charme pour Chichicastenango où nous allons découvrir son fameux marché.


Mercredi 28 avril 2010.

Nous quittons « La Antigua » à bord d’un « shuttle attitrans » - minibus – avec trois locaux pour un trajet de 2h30 – 120 kms -. La route est très sinueuse avec des passages montagneux. Notre chauffeur conduit relativement vite et nous avons quelque crainte tout au long du parcours mais la vision des bus de transport public bondés déboulant à tombeau ouvert sur l’axe au mépris de tous les dangers nous laisse penser que cela pourrait être pire. Il faut imaginer la scène. Des bus sans échappement, sans feux, porte avant ouverte, le toit chargé de bagages, frisant et chevauchant les bas cotés, négligeant les lignes continues, se comportant en véhicules de course. Nous arrivons néanmoins à bon port - 2100 m d’altitude - et sans vomir grâce à quelques gouttes d’huile essentielles que notre « infirmière Chantal » nous a fait ingurgiter.




Un modèle du genre moins coloré qu'au Panama.




Nous déposons nos valises à « La casa del rey » et nous partons en Tuk-tuk pétaradant - n° 6 - ( moto trois roues bâchée) aux préparatifs du marché de Chichicastenango au centre ville. Le prix de la course en monnaie locale (Trois quetzals par personnes sachant qu’un euro égale dix quetzals ). Après notre rallye précédent, les tressautements du rapide Tuk-tuk ne nous effraient plus.














Le spectacle des indiens, descendus de la montagne pour vendre leurs produits, montant les stands pour le lendemain, s’offre à nous. Pour la plupart se sont des structures de bois, très rudimentaires, surmontées de bâches colorées. Le temps est à la pluie et l’orage gronde au dessus de nos têtes. La saison des pluies s’avance.











Au travers des rues, nous retrouvons sur les étals en cours de montage, de nombreux produits typiques (tissus de laine, broderies, objets de bois….) tous de conception locale ainsi qu’un marché aux fruits et aux légumes, le tout dans un bain de senteurs à base de bois brûlé, évacuation d’eaux usées, moisissure…. Les couleurs sont riches, chatoyantes, un plaisir des yeux.

Nous découvrirons demain le marché en pleine activité.







Nous profitons du calme relatif pour faire quelques achats, après bien évidemment un long marchandage comme il se doit, ainsi que des photos, et ce, en l’absence de la horde de touristes qui va débouler le lendemain. Nous avons une longueur d’avance sur eux.

Nous apercevons, au hasard de notre promenade, l’église de San Thomas toute proche.





Un feu de bois brule devant les marches que nous montons. Spectacle étrange.












Un viel homme en guenilles et en mauvais état de santé veille sur le pas de la porte. Il esquisse un sourire que nous lui rendons. Nous pénétrons dans la bâtisse obscure et humide au caractère ésotérique. Une ambiance particulière, indescriptible règne en ce lieu. Nous n’y resterons que très peu de temps, elle n’est pas très vaste. Il est temps de rentrer.


Nous reviendrons demain sur ce marché. Retour en Tuk-tuk « rojo » (rouge ) n° 65 « piloté » par un nerveux.


Nous notons que, de manière générale, la population de Chichicastenango est plus discrète et moins cordiale que sur Antigua. Nous percevons une certaine réserve chez elle, sans doute due à l’éloignement dans les montagnes. La culture indigène est la plus enracinée dans ces hauts plateaux (altiplano guatémaltèque) garnis de forêts de pins et de volcans actifs, à nous de nous adapter à ces mentalités.


Jeudi 29 avril 2010.


Promenade au sein du marché ( où finalement il n'y a pas trop de touristes ) qui nous renvoie aujourd'hui une image beaucoup plus animée. Les stands se sont multipliés notamment dans l'artisanat local ( bois, pierres, tissus ). Des emplettes supplémentaires, quelques minutes de marchandage, de belles photos colorées, la matinée est vite passée.

























14 h 00, nous partons pour les "jardines del Lago" de Panajachel - 1500 M d'altitude - à 1h15 de voiture de Chichiscastenango. Nous allons voir plus précisément le lac Atitlan classé parmi les plus beaux du monde. Nous utilisons un minibus conduit par un chauffeur prudent et sympathique "Maurice". Nous souhaitons utiliser ses services après-demain mais comme il nous prend pour "des américains" nous nous passerons de lui.

Nous prenons notre chambre avec vue sur le lac dans un jardin trés calme.
Superbe paysage que ce lac, en ce lieu reposant, au coucher du soleil. "Le lago" est entouré par les volcans : Atlitan, San Pedro, Toliman qui culminent à 3500 m.







Vendredi 30 avril 2010.


Départ en bateau sur le lac Atlitan long de 22 km. Six heures de promenade avec visites de trois villages. Sincèrement le lac est magnifique mais la visite trés insipide. Nous conseillons aux futurs visiteurs de l'éviter, elle n'apporte rien.





Pour information, Nous avons été véhiculés à bord d'un bateau de pêche modifié touristes avec sièges en plastique ( de jardin ) qui se tordaient avec le tangage..., 4 gilets de sauvetage pour 6, aucune bouée, un transport poussif et dangereux, de belles vagues, un capitaine qui s'endormait.











Encore une frayeur. Au départ nous devions être sur un bateau ultrasain et nous avions fait attention mais au final voilà le résultat, mais ici rien n'est pareil... une leçon de plus. Ouf néanmoins !!













Demain samedi 1 er mai, nous retournons à Antigua, nous avons pour projet de monter au volcan en activité prés de la localité afin de voir les coulées de lave.


Samedi 1 er mai.


Arrivés à Antigua, nous préparons notre départ pour Tikal le dimanche 2 mai au soir. Nous quittons la ville pour un voyage en bus de 10 heures. Un petit problème de dos nous empêche de faire le volcan, nous nous contenterons de déambuler dans la ville au rythme local.

Dimanche 2 mai 2010 - D’ Antigua à Tikal -

Au soir du dimanche 2 mai, à 19h00, nous quittons « La Antigua » en minibus pour nous rendre à Ciudad de Guatemala. Nous arrivons à la station de bus centrale de la ville qui se situe dans un quartier assez défavorisé. Attente d’une heure dans une ambiance de gare routière à la température locale. Nous sommes, pour l’heure, les seuls européens en ce lieu. Enfin 09h 00, nous montons à bord d’un bus Pullman. Fouille individuelle des sacs à dos, passage au détecteur ( à l’identique des aéroports sauf que celui-là ne fonctionne pas, c’est pour le folklore ) et nous grimpons à l’étage. Un panonceau en espagnol demande aux gens détenteurs d’armes de les déposer auprés du chauffeur, ils les récupèreront au terme du voyage. Il n’y a pas à dire, c’est rassurant !
Nous quittons Ciudad de Guatemala en direction de Tikal ( Nord du Pays ) en traversant des petites artères sombres, rues mal éclairées, ambiance des bas quartiers, la traversée parait assez longue. Neuf heures de bus à 50 km/h dans un certain confort néanmoins . (Il n’y a pas de train dans ce pays, le seul moyen de déplacement collectif est le bus). La télévision interne du car diffuse un film d’horreur en espagnol ( malgré les enfants ) avec un son à vous déchirer les tympans. Heureusement, nous sommes équipés en bouchons d’oreilles. Distribution de boissons, sandwich, couverture et on rentre dans la nuit.
Nous arrivons à Flores à 05 h 30.Nous prenons un minibus local où nous nous retrouvons entassés comme des sardines ultraplates avec des locaux qui partent travailler au parc national de Tikal. Après 1h 15 de trajet, une dizaine de lignes continues, une dizaine de dépassements quasiment sans visibilité et nous voilà dans le four de Tikal. ( Je précise que nous avons été témoins d'un véhicule pickup qui a perdu sa roue arrière sur une ligne droite, cela vous donne une idée de l'état des voitures, il est allé au fossé sous nos yeux, la roue dans la nature ). Il fait 29° , il est 07 h00. Nous sommes knock-out. Nous ferons la visite de la cité Maya demain. Le bungalow de l’hôtel « jaguar Inn » en plein cœur du parc national nous attend. Le ventilateur est positionné à son maximum mais rien à faire, il fait une chaleur terrible, séche, sans un brin d’air. Nous ferons avec.
Dans l’après-midi, nous allons voir « le lago aux crocodiles » mais nous n’en verrons pas la queue d’un. De même suite, sur la carte du site, est positionné un mirador dans la jungle que nous arpentons mais à sa vue, nous comprenons que l’emprunter relève de la pure acrobatie vu sa physionomie et son délabrement. Son accés est limité à quatre personnes en même temps mais une aurait du mal. On le laisse aux singes !





Fin de journée, après un fort bon orage et de multiples douches, nous revivons. Dans la soirée, nous sommes entourés de couati, singes-araignée, perroquets, et autres bestioles bizarres. Ambiance jungle. Retour à l’exotisme.



Mardi 4 mai 07 h 00. Nous entamons la visite du site de Tikal. Superbe site classé au patrimoine mondial naturel et culturel de l'unesco. L'historique est consultable sur Wikipedia... on vous en fait grace. Nous sommes au pays des Mayas.





*
















Mardi 4 mai en fin de journée, nous allons à Flores et plus précisèment à "l'isla de Flores". Une jolie petite ville sur une ile naturelle cernée par un grand lac. Nous nous installons dans un trés joli hôtel "Le Peten" avec vue sur le lac depuis notre balcon. Un havre de paix avant le départ jeudi 6 mai pour Chetumal au Mexique.

Flores fait face à Sainte Elena, une ville genre farwest, pas du tout du même genre, ou des gros bras, avec à leur ceinture de gros calibres qui émergent ( 357 et 9 mm), ils se pavanent en ville. C'est un peu la parade du macho.Il est vrai que des hommes armés sont dans tous les commerces quasiment. Les militaires en arme patrouillent sans arrêt. Drôle de lieu. Nous n'avons pas eu trop envie d'y demeurer. Vite à la poste en tuk-tuk et retour à notre "isla".





Nous envisageons le départ, nous allons voyager en bus ( 09h00 de trajet ) en traversant le Belize où nous devions séjourner mais finalement nous avons changé d'avis. Le jeu semble ne pas en valoir la chandelle. Les plages sont essentiellement faites pour la plongée sous-marine et l'aspect culturel n'offre pas grand intérêt.

Mercredi 5 mai. Visite du bourg de Flores et des environs. Des ruelles avec des commerces et des restaurants en bordure de l'eau. Une vile touristique où nous croisons de nombreux touristes errants.
Notre séjour au Guatemala se termine. Mexique nous voilà. La visite n'a pas été complète mais nous avons vu ce que nous voulions voir. Demain Jeudi 6 mai en route dés 07h30 !


Bilan Guatemala


Guatemala, pays de l'éternel printemps …

Une capitale de 3 millions d'habitants, sans intérêt, où règne le danger dans de nombreux quartiers, une pollution épouvantable, nous y avons seulement transité à 2 passages.

Des climats et des paysages diversifiés, une côte pacifique et une dans les caraïbes, des hauts-plateaux (altiplano) et une région tropicale humide au nord. Des températures de 16° à 37°, on quitte facilement les maillots de bain pour la polaire et coupe-vent.

Nous sommes déjà en terre maya avec les sites de Copàn (frontière Honduras) et de Quirigua, et le plus impressionnant de tous Tikal, niché en forêt tropicale, le plus spectaculaire du monde maya ! Ca on verra à la fin de notre périple au Mexique …

Antigua, superbe et sereine ville coloniale, à 1500 mètres au pied du volcan Agua, nous y avons séjourné à 2 reprises et à chaque fois, nous nous y sommes vraiment sentis bien. Le marché indien de Chichicastenango dans l'altiplano à 2000 mètres, le plus coloré et le plus typique des marchés indiens, nous garderons un souvenir très particulier de l'ambiance qui y règne. Le lac Atitlàn, bien gardé à ses pieds par 3 volcans, un lac qui vaut bien le détour et enfin Tikal "le désiré", au nord est du pays, un incontournable malgré les difficultés pour s'y rendre et en partir (sauf avion mais plutôt cher).

Les Guatémaltèques, une population métissée au faciès et au nez identifiables (descendance maya ?), aux dents en or ou plaquées de motifs or en guise d'ornement, qualifiée de "timide", nous dirons que les Guatémaltèques ne sont pas méchants sans être véritablement plaisants, un peu "sauvageons" nous dirons. Des indiens authentiques et réservés, un service hôtelier attentif ou carrément nonchalant. Toutefois, sans se sentir en insécurité (police bienveillante) nous avons été souvent sur nos gardes et n'avons quasiment pas mis les pieds dehors la nuit excepté à Antigua.

Des spécialités culinaires pour certaines connues depuis le Panama (ceviche, haricots noirs, lomito (entrecôte locale, bof on a mieux à l'Entrecôte à Toulouse) …), nous ne conservons pas un excellent souvenir de cette cuisine (plusieurs dérangements intestinaux et une infection alimentaire !) sauf si l'on commande du poisson, toujours bien cuit quant à lui.

Nous sommes bien sûr contents d'avoir découvert ce pays, sa culture et son passé. Il nous parait intéressant pour ceux qui souhaiteraient s'y rendre de le jumeler avec le Mexique ou le Costa-Rica.

Nous ne prendrons pas un pied à terre …au Guatemala !

jeudi 22 avril 2010

Costa Rica 4 - Séjour à Brasilito - Pura Vida -






Le séjour à Brasilito se poursuit.




Nous parcourons les plages locales de sable blanc « vêtues » :

Playa Conchal, Playa Flamingo, Playa Tamaringo, Playa Brasilito.

Nous prenons des bains à 30, 31 degrés sous un soleil de plomb, même l'air est chaud en bord de mer ( 37° à l'ombre à quatorze heures ). Nous dégustons des poissons et crustacés, des « casado » ( voir photo ) dans un village costaricain encore authentique, simple, le tout sous l'aubade de musiciens locaux. La saison semble arriver à sa fin et l'affluence est moindre ce qui nous convient très bien.. Nous avons rendu le 4x4 à l'agence, il ne nous est plus utile. . Nous menons une réflexion sur la suite du parcours, le Guatemala en ligne de mire . Nous vous faisons partager quelques images de ci, de là au hasard des journées.











Parlons un peu de tout et de rien.

Nous avons évoqué le « casado ».




C'est un plat typique du Costa Rica. Une recette que doit obligatoirement savoir faire une femme mariée à son mari ( casado signfie : marié ). En quelques mots : une portion de riz, une portion d' haricots noirs, de la banane frite, et soit du poisson ( daurade ou mahi-mahi ) soit du poulet, soit du porc et un peu de salade et tomates coupées finement. Il s'agit du plat le plus complet et le moins cher dans les restaurants. Il faut compter 2500 colons soit 5 dollars soit 3,50 euros. Le tout peut s'accompagner d'un bière du Costa Rica , la bière « Impérial » 700 colons – 1 dollar et demi – 1 euro. Nous la retrouvons partout sur les camions, les tee-shirts, les serviettes de plage etc... c est la bière du pays qui fait fureur.




La gentillesse du peuple Costa Ricain.

Des gens souriants, aimables, dévoués, gentils pour la plupart. Ils sont toujours prêts à rendre service, vous renseigner. Ils vivent paisiblement, sans stress. Ils ne sont pas prise de tête, n'insistent pas. Les vendeurs ne vous harcèlent pas, ils proposent ! Certes parfois ils voient en l'étranger surtout les « gringos américains – de l'expression : « green go !! » des gens aisés et essaient de leur extirper un peu plus d'argent mais cela fait partie du jeu. La vie n'est pas facile ici pour les petites gens. Les français sont appréciés surtout lorsqu'ils parlent espagnol ! C'est parfois difficile car des mots diffèrent avec l'espagnol scolaire mais nous nous adaptons rapidement !




Les plages du Costa Rica.



A la plage Brasilito les pêcheurs se mèlent aux baigneurs !


Elles ne sont pas tellement faites pour se baigner. Beaucoup de vagues et de courants. Elles font globalement le bonheur des surfeurs. Elles sont assez périlleuses avec des phénomènes de marée. Nombreuses sont les étendues de sable volcanique de couleur noire, il y a peu de plages au sable blanc ( là où nous sommes actuellement ). N'espérez pas retrouver des plages telles qu'à l'île Maurice, Guadeloupe, elles sont très très rares. Les plages, de manière générale sont préservées et assez sauvages.





La religion.


Un peuple extrêmement croyant, tout comme au Panama. Des églises un peu partout. Des panonceaux sur le Christ, l'église, la bible, des psaumes, des citations, sont parsemés en des lieux innombrables ( arbres, murs, publicités ... ). Le dimanche, la messe en belle tenue, car le Costa ricain se veut élégant en ces moments, il l'est néanmoins de manière générale.





Les loisirs. La vie.


Le football est un culte surtout celui venu d'Espagne. Les jours de match c'est la fête ! Des terrains aux pelouses brûlés sont dans tous les villages.
Les corridas sans mise à mort sont très populaires.
La télévision joue un grand rôle dans le quotidien ( elle fonctionne de jour comme de nuit ), ainsi que la musique ( espagnole-cubaine) et le téléphone portable, quant aux points internet, ils surgissent un peu partout.
Le soir venu, comme dans le midi, il y a trente ans, les gens sont sur le pas de la porte à prendre le frais et les « buenas tadres et Buenas noches  » s'échangent que vous soyez étranger ou un local. Les échanges avec les voisins et la famille meublent les journées.


La Poste :


Pas de facteur ici. Pas de calendrier des postes !!! Pas de boite aux lettres car pas de véritable adresse. En fait si vous voulez recevoir du courrier au Costa Rica, il faut avoir une boite postale à la poste. La vision de centaines de boites aux lettres encastrées dans les murs des bureaux ou de cases en bois destinées à recevoir le courrier des particuliers est amusante à voir. Les télécoms, quant à eux, ne sont pas liés à la poste.


Tout cet ensemble fait que parfois nous nous disons que nous sommes dans l'Espagne d' aujourd'hui et d' il y a quarante ans.







Lundi 26 avril 2010.





Voilà, nous quittons le Costa Rica et notre charmant hôtel avec un petit pincement au coeur. C'est un pays très attachant. Nous emportons plein de belles images et de beaux sourires des ticos.













Dans le cadre du voyage, nous avons décidé de "sauter" le Nicaragua, le Honduras et le Salvador.
Lever 5h00 en ce lundi. Cinq heures de minibus de Brasilito à San José. Cinq heures d'attente à l'aéroport et nous montons dans cet avion de "Taca airlines" en direction de Guatemala Ciudad. 1h30 de vol et nous serons rendus pour 19h10 dans la ville. Nous n'y resterons pas.

Au revoir Costa Rica, Guatemala nous voilà !